L’intérêt de ces espaces pour l’être humain a une fois de plus été rappelé le 28 février 2024, lors de la commémoration de la journée mondiale à elle dédiée.
L’intérêt de ces espaces pour l’être humain a une fois de plus été rappelé le 28 février 2024, lors de la commémoration de la journée mondiale à elle dédiée.
Les zones humides couvrent environ 6% de la surface terrestre et abritent 40% de toutes les espèces végétales et animales. Sa biodiversité est importante pour la santé et l’alimentation. Au Cameroun, ces zones font partie des zones dont le déclin et la dégradation sont les plus rapides, bien plus avec les activités humaines de plus en plus intensives. Pourtant, les humains en tirent des éléments utiles indispensables à leur survie.
Dans le but de les protéger, le Cameroun se joint chaque année au monde entier pour commémorer la journée mondiale des zones humides (2 février). A cet effet, le ministre délégué auprès du ministre de l’Environnement, de la protection de la Nature et du Développement durable, Nana Aboubakar Djalloh, a présidé à Yaoundé, le 28 février 2024, une rencontre sur le thème : « Les zones humides et le bien-être humain ». Selon lui, « les zones humides sont des écosystèmes vitaux et fragiles à valeur multiples où l'eau est le principal facteur contrôlant l'environnement et la vie végétale et animale y associée. Ce thème montre combien les zones humides et la vie humaine sont interconnectées ».
La Convention de Ramsar est une Convention relative aux zones humides d’importance internationale. Selon elle, « les zones humides sont des étendues de marais, de fagne, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas 06 mètres ». Autrement dit, il s’agit d’une zone du territoire où l’eau est le principal facteur qui contrôle le milieu naturel, les vies animales et végétales associés, profondes de 06 mètres maximum et recouvrant les terres, tel que l’expliquait déjà le Minepded, Hélé Pierre.
Ayant adhéré à cette convention en 2006, le Cameroun compte à date 07 sites Ramsar, que sont : la plaine d’inondation de Waza-Logone dans l’Extrême-Nord, le lac Barombi Mbo dans le Sud-Ouest, la partie camerounaise du Lac Tchad dans l’Extrême-Nord, l’estuaire du Rio del Rey dans le Sud-ouest, la partie camerounaise du fleuve Ntem dans le Sud, et la zone humide d’Ebogo dans la région du Centre.
La convention de Ramsar a pour avantages de permettre aux pays membres d’accéder aux outils et mécanismes de sauvegarde des ressources vitales des zones humides ; à un accompagnement dans l’élaboration et l’implémentation des plans d’aménagement des sites Ramsar pour garantir le bien-être des populations riveraines ; à l’expertise et aux opportunités de formation ; participer au partage des connaissances et des approches collaboratives et développées par les conventions internationales, entre autres. Egalement, elle permet de remplir les obligations vis-à-vis d’autres conventions relatives à la biodiversité, les changements climatiques, le commerce des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, la désertification et la dégradation des terres.
Pr Barthélémy Ndongo
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