Cette initiative de Transperency International Cameroon compte en son sein des responsables de la société civile et des acteurs de la question dans l’administrations ; elle a vu le jour le 18 septembre 2024 à Yaoundé.
Cette initiative de Transperency International Cameroon compte en son sein des responsables de la société civile et des acteurs de la question dans l’administrations ; elle a vu le jour le 18 septembre 2024 à Yaoundé.
Une vingtaine de personnes venues des organisations de la société civile et des structures étatiques impliquées dans la promotion de la bonne gouvernance ont pris part à une réflexion sur la protection des lanceurs d’alerte ou des dénonciateurs, le 18 septembre à Yaoundé. La réunion présidée par le coordinateur de Transperency International Cameroon (TI-C), M. Claude Hyepdo. Avait pour but d’examiner les voies et moyens nécessaires pour la protection des droits d’un lanceurs d’alerte en mettant sur pied une coalition.
Le lanceur d'alerte, définit par le Dr Thierry Mvondo, enseignant des sciences sociales à l’Université catholique d’Afrique centrale comme une personne physique qui signale ou divulgue, sans compensation financière directe (pour le cas de France) et de bonne foi, une information relative à un crime, un délit, une menace ou une atteinte à l'intérêt public, une violation ou une tentative de dissimulation d'une violation.
En fait, du constat fait par les différents participants, l’on finit par déduire que le lanceur d’alerte peut être une personne interne ou non de la sphère de décision. Il s’agit tout simplement d’un individu qui a un intérêt certain pour le sujet qu’il porte à la connaissance de ceux qui l’ignorent encore. A la lumière des résultats enregistrés suite aux dénonciations des lanceurs d’alerte ces temps au Cameroun et au-delà des frontières nationales, notamment dans le domaine du foncier, nul ne peut nier le rôle de cette catégorie de citoyens. Dr Mvondo pense donc qu’il est important de leur assurer une protection. « Il existe donc un intérêt scientifique à comprendre la place et le rôle des lanceurs d'alerte dans les sociétés dites démocratiques. Nous percevons également un intérêt juridique, qui nous permet d'apprécier l'existence ou non de mécanismes de protection des lanceurs d'alerte », a-t-il indiqué. Il relève que : « Si le lanceur d'alerte pousse un cri, lance une alerte, c'est pour qu'il soit entendu, c'est donc important de comprendre les conditions de réception et de traitement de ce cri d’alerte. »
Les échanges qui ont permis aux participants d’en savoir plus sur la notion de lanceur d’alerte et sur quelques mesures pour sa protection, se sont achevés par la production d’une feuille de route sur la collaboration entre TI-C et les différents acteurs présents pour la poursuite du projet devant arriver à terme en décembre 2024.
Like
Dislike
Angry
Sad
Funny
Wow
Travaux scientifiques : comment améliorer l’utilisation des résultats coince
21/09/2024Plan d’occupation des sols : Arme contre l’accaparement des terres
30/03/2024
Commentaires 0