C’est l’un des messages clés du rapport Planète Vivante 2024 du WWF, présenté le 19 octobre dernier à Yaoundé au cours d’un café-science.
Par Sintia Dounang
C’est l’un des messages clés du rapport Planète Vivante 2024 du WWF, présenté le 19 octobre dernier à Yaoundé au cours d’un café-science.
Par Sintia Dounang
« La planète terre ne se porte pas bien ». C'est le constat alarmant fait à la lecture du rapport Planète Vivante 2024 du WWF, par son directeur national. C'était le 19 octobre 2024, au cours d'un café-science co-organisé à Yaoundé Par l'Association des journalistes scientifiques du Cameroun (SciLife) et le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et l’environnement (Remapsen), en collaboration avec le Fonds mondial pour la nature (WWF).
En effet, le 15ème rapport Planète Vivante du WWF met en lumière trois messages clés, selon Alain Bernard Ononino, directeur national du WWF Cameroun. Le premier : le déclin de la biodiversité. La population mondiale de faune sauvage est en baisse de 73%, contre 68% il y a deux ans, soit une différence de 5 points. L'Afrique par rapport aux autres continents est particulièrement touchée, avec un taux de déclin de 76%.
Le deuxième message clé du rapport est relatif au risque de points de basculement écologiques. L'approche de ces points de basculement pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour la nature et l'humanité. Enfin, la planète court un immense risque écologique, si des mesures urgentes ne sont pas prises pour les cinq prochaines années. Période sur laquelle le WWF prévoit une chute vertigineuse de 90%.
Outre ces messages clés, le rapport met en lumière les inégalités dans le financement de la conservation. « Le Bassin du Congo, malgré un taux de déforestation relativement faible, allant de 0,01 à 0,33%, n'a reçu que 4% des financements alloués à l'Amazonie et au bassin Bornéo-Mékong entre 2017 et 2021. Ce manque de ressources entrave les efforts de protection de ces forêts cruciales pour la biodiversité mondiale et le climat », précise Jonas Kemajou Syapze, expert en financement climatique au WWF. A cet effet, le fonds plaide pour une redistribution plus équitable des financements afin de transformer les forêts en pôles de recettes pour les pays concernés, permettant ainsi leur protection et la transition vers une économie verte durable.
Le rapport Planète Vivante 2024 du WWF souligne l'urgence d'une action collective et coordonnée pour inverser la tendance actuelle et préserver la biodiversité pour les générations futures. Ainsi, une redistribution équitable des financements pour la conservation, notamment du Bassin du Congo, est indispensable pour la préservation de la Planète.
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