Cette approche présentée le 30 mai dernier au cours de la fête de la science à Ma’an, peut réduire à cinq cas contre dix, le nombre de contaminations de la malaria.
Cette approche présentée le 30 mai dernier au cours de la fête de la science à Ma’an, peut réduire à cinq cas contre dix, le nombre de contaminations de la malaria.
Quelques planches et du grillage, et le tour est joué. Ce dispositif accessible quel que soit le lieu, peut véritablement mettre les ménages à l’abri des piqûres de moustiques. Présenté par le Dr Emmanuel Elanga Ndille du Centre de recherche sur les maladies infectieuses (CRID) lors du panel : « surveillance épidémiologique et mesures prophylactiques ». C’était lors de la fête de la Science le 30 mai 2025 à Ma’an, à l’initiative de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), sur le thème : « One Health : gérer durablement les écosystèmes forestiers au service de la santé globale ».
Selon le Dr Elanga, l’utilisation des moustiquaires imprégnées à d’insecticide à longue durée d’action (MILDA) a beaucoup contribué dans la lutte contre le paludisme au Cameroun. Cependant, elle présente des limites. L’amélioration de l’habitat. Il propose la fermeture des ouvertures des domiciles avec des planches et du grillage.
L’on ne le dira jamais assez, le paludisme est un problème de santé publique au Cameroun. Les femmes enceintes et les enfants de zéro à cinq ans sont les plus touchés. Le pays figure dans le top 11 des Etats les plus affectés dans le monde.
A côté des mesures curatives, le Cameroun met l’accent depuis près de deux décennies sur la prévention à travers la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action .
Cependant, selon des experts, l’avènement des Milda a modifié le comportement des moustiques. « Ceux-ci, depuis 2016, contrairement aux années 2000, ne vivent plus seulement dans les maisons mais beaucoup plus à l’extérieur. Leur mode de piqûre aussi ne plus le même; ils ne piquent plus en début de nuit comme en 2000, mais beaucoup plus entre 1h et 2h du matin, ciblant ainsi les couche-tard et les lève-tôt, ainsi que les élèves qui étudient à ces heures-là », a renseigné Antonio Nkondjio, en service à l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC). Celui-ci soutient que la perturbation de l’environnement autour du barrage de Menve’ele affecte la santé des populations riveraines. Les moustiques qui étaient aussi sensibles à l’insecticides ont développé des résistances à ces produits. L’on les retrouve en train de piquer des sujets à l’intérieur des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action.
Like
Dislike
Angry
Sad
Funny
Wow
Travaux scientifiques : comment améliorer l’utilisation des résultats coince
21/09/2024Plan d’occupation des sols : Arme contre l’accaparement des terres
30/03/2024Ce site nécessite l'autorisation de cookies pour fonctionner correctement.
Commentaires 0