Des spécialistes des médias sociaux ont partagé leur expérience avec des journalistes sur comment contourner les difficultés d’accès aux sources pour la rédaction d’articles sur les DSR.
Des spécialistes des médias sociaux ont partagé leur expérience avec des journalistes sur comment contourner les difficultés d’accès aux sources pour la rédaction d’articles sur les DSR.
Les hommes et femmes des médias, souvent butés au manque de personnes ressources sur les droits sexuels et la santé reproductive (DSSR), abandonnent leurs idées d’article. Comment faire pour aller au bout, même lorsque les professionnels de la santé refusent des sollicitations des journalistes ?
Les réponses à cette question et à bien d’autres ont été apportées aux journalistes le 15 septembre dernier au cours d’un webinaire organisé par le Réseau des journalistes engagés pour les droits sexuels et la santé de reproduction du Bénin (RJ-DSSR) avec l’appui du Centre ODAS (Organisation pour le dialogue pour l’avortement sécurisé). « Médias et DSSR : Informer sur la disponibilité des ressources pour un impact réel », est le thème retenu pour l’échange. « Le webinaire est organisé à l’occasion de la célébration de la Journée internationale pour l’accès à l’avortement sécurisé qui aura lieu le 28 septembre prochain », a expliqué Fleur Olive Oussougoe présidente du RJ-DSSR. Il était alors question, entre autre de : « Comprendre le rôle essentiel des médias dans la diffusion d’informations fiables sur les DSSR ; mettre en lumière la disponibilité des plateformes pour un accès équitables aux services.»
Pour Zacharie Mulumba médecin en République Démocratique du Congo (RDC), un des facilitateurs de l’échange, il y a de nombreux défis pour la sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive, et sur l’avortement sécurisé en Afrique francophone.
Ce que lui a concédé Martha Dimitratou, experte en communication digitale et animatrice principale de la rencontre, qui a reconnu les difficultés d'accès aux informations fiables et sécurisées que connaissent les journalistes qui travaillent sur les DSSR. Des difficultés en aggravées à cause de la censure et surtout de la désinformation observée ces derniers temps, avec les réseaux sociaux. Des obstacles reconnus par des journalistes regroupés au sein de la Task Force Médias DSSR Afrique francophone, dont Bibiche Mbete, journaliste en RDC, qui a partagé son expérience positive avec ces applications qu’elle trouve pratiques et utiles. Elle, comme Zacharie Mulumba et Martha Dimitratou, a rappelé l'importance de l'intelligence artificielle (IA) et des applications comme https.//hesperian.org/application-avortement-securise/ qui offrent des informations sur l'avortement sécurisé, la planification familiale et la grossesse. Martha a encouragé l'utilisation de certaines applications telles que VPN pour la sécurité et elle a invité les journalistes à fournir des retours sur les applications.
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