Les hommes et femmes des médias ont été édifié sur l'amélioration de la gouvernance forestière le 30 septembre au cours du café-science avec l’Ong Foder.
Les hommes et femmes des médias ont été édifié sur l'amélioration de la gouvernance forestière le 30 septembre au cours du café-science avec l’Ong Foder.
Yaoundé, 30 septembre a eu lieu un café-science consacré à l’amélioration de la gouvernance forestière au Cameroun. L’événement, organisé par l'organisation non gouvernementale (Ong) Forêt et développement rural (Foder) en partenariat avec l’Association des journalistes et Communicateurs Scientifiques du Cameroun (SciLife). En présence des journalistes du Réseau des journaliste pour l’application du plan d’action de Maputo (JNMAP) et du Réseau des journalistes scientifiques d’Afrique francophone (Rjsaf). La rencontre a permis d’échanger sur les avancées et les obstacles liés à la gestion durable des forêts.
Au centre des discussions, la présentation de SNOIE , un système basé sur la norme ISO 9001. Cet outil, déjà expérimenté dans les régions du Centre, du Littoral, de l’Est et du Sud, notamment dans le Mbam-et-Kim, l’Océan, la Mvila et la Sanaga-Maritime et le Haut Nyong, vise à rendre plus transparente la traçabilité des activités forestières.
Selon les travaux des observateurs indépendants, le Cameroun aurait déjà perdu 445 millions de FCFA en raison des exploitations forestières illégales. Parmi les pratiques dénoncées figurent l’abattage sans autorisation, l’exploitation dans les aires protégées, la coupe dans les forêts du domaine national et le non-respect des normes environnementales.
Seulement, les observateurs indépendants, chargés de documenter et de dénoncer ces abus, reconnaissent être confrontés à de nombreux défis : manque de moyens logistiques, accès difficile à certains sites reculés, des pressions de certains acteurs locaux. Ces contraintes rendent le suivi sur le terrain particulièrement complexe.
Pour surmonter ces obstacles, les observateurs indépendants misent désormais sur les communautés locales. Avec l’appui du Rainforest, une application a été développée. Elle permet aux leaders communautaires de signaler en temps réel les cas d’exploitation illégale. Ces informations, centralisées par les observateurs, facilitent la vérification et la prise de mesures rapides. Grâce à cette coopération, les acteurs espèrent renforcer l’efficacité du contrôle et freiner la déforestation.
Au-delà des constats, le café-science a mis en lumière l’urgence d’une action collective. Préserver les forêts, rappellent les experts, c’est protéger non seulement une ressource économique essentielle, mais aussi un patrimoine écologique vital pour le Cameroun et pour la planète.
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