Les travaux de la troisième édition du Dialogue sur l’avortement sécurisé en Afrique francophone ont débuté ce 21 octobre à Conakry avec un appel pour des engagements concrets.
Les travaux de la troisième édition du Dialogue sur l’avortement sécurisé en Afrique francophone ont débuté ce 21 octobre à Conakry avec un appel pour des engagements concrets.
Ils sont près d’un demi millier de participants venus d’une trentaine de pays ; réunis autour d’une seule et même cause : la défense des droits sexuels et de la santé de reproduction. C’est à l’occasion de la troisième édition du Dialogue pour l’avortement sécurisé en Afrique francophone (DASAF) qui se tient du 21 au 23 octobre 2025 à Conakry, en Guinée. Une initiative que porte valablement le Centre ODAS (organisation pour le dialogue sur l’avortement sécurisé en Afrique francophone) depuis 2021.
Pour 2025 : « Unifier nos voix et s'engager pour des choix reproductifs en Afrique francophone", est le thème. Il s’agit de valoriser la femme de l’Afrique. Une Afrique où des pays ont, pour la plupart, signé et ratifié le Protocole de Maputo, Protocole à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, qui est qualifié par les féministes de boussole pour les DSSR. Sauf que ; « (…) il ne sauvera aucune vie s'il n'est pas domestiqué », a déploré la directrice du Centre ODAS, Mme Kadidiatou Sow, qui, dans son discours d’ouverture du DASAF, a révélé que le Centre s'engage à accompagner tout pays qui le souhaite le faire. Chaque DASAF doit être une opportunité de faire avancer les choses
Les chiffres de l’étude réalisée en 2019 par l’institut Guttmacher, qu’a rappelée Mme Kadidiatou Sow, donnent froid dans le dos. Environ 6,2 millions d'avortements non sécurisés ont eu lieu en Afrique subsaharienne. Pour 100.000 avortements,185 décès (soit 13 femmes sur 100) ont été enregistrés, représentant ainsi le taux le plus élevés de décès dans le monde. Selon des spécialistes de la santé, l’avortement non sécurisé se hisse au premier rang des causes de la mortalité maternelle. Si les pays du monde, dont ceux du continent africain, ont promis de ramener le taux de mortalité maternelle à 70 décès pour 100 000 naissances vivantes, il est nécessaire que tout ce qui concoure à cette solution soit pris en compte.
Le leadership de la Guinée en matière de respect des droits des femmes a été reconnu et s’est vu avec la présence de deux ministres dont celle de la Promotion féminine qui a ouvert les travaux qui se poursuivent avec des panels, des conférences et des débats. Reste très attendue, la « Déclaration de Conakry », qui espèrent les participants apportera des améliorations aux droits sexuels et reproductifs en Afrique francophone.
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