Jules Doret Ndongo a installé les dix responsables (cinq femmes et cinq hommes) nommés récemment le 19 septembre dernier à Yaoundé.
Par Waren Aboka
Jules Doret Ndongo a installé les dix responsables (cinq femmes et cinq hommes) nommés récemment le 19 septembre dernier à Yaoundé.
Par Waren Aboka
Vendredi 19 septembre, la salle de fête Ongola Zamba de l’Hôtel de Ville de Yaoundé a accueilli la cérémonie d’installation des nouveaux responsables du Ministère des Forêts et de la Faune (MINFOF). Placée sous la présidence effective du Ministre des Forêts et de la Faune, la rencontre a été marquée par la présence de deux autres membres du gouvernement, soulignant l’importance stratégique de ce renouvellement pour le secteur environnemental.
Dix responsables ont été installés à cette occasion : cinq femmes et cinq hommes, marquant un tournant majeur dans l’histoire récente de cette administration. Cette parité parfaite illustre une volonté politique affirmée de rendre la gouvernance forestière plus inclusive et plus représentative de la société camerounaise.
Dans son allocution, le Ministre a insisté sur l’urgence de bâtir une administration exemplaire. La cérémonie a également été l’occasion pour Mr Jules Doret NDONGO de rappeler que la gestion durable des ressources forestières ne peut se concevoir sans une approche participative, intégrant l’expertise et la voix des communautés locales. Selon ses propos, la parité dans les postes décisionnels « n’est pas seulement une question d’équité, mais un impératif d’efficacité pour faire face aux défis écologiques contemporains ».
Ce moment s’inscrit dans la dynamique qui vise à moderniser les méthodes de gestion, renforcer la lutte contre le braconnage et favoriser la recherche scientifique appliquée à la conservation. La parité devient ici un indicateur mesurable de la transformation institutionnelle, offrant aux chercheurs un terrain d’analyse sur les effets de la diversité dans la gouvernance publique.
Pour la communauté scientifique, l’événement du 19 septembre ouvre des perspectives nouvelles : mesurer l’impact de cette parité sur la performance des politiques forestières, sur l’adhésion des populations aux projets de conservation et sur la capacité du Cameroun à atteindre ses engagements en matière de développement durable.
Loin d’être un simple rituel administratif, cette installation symbolise une étape clé vers une gouvernance plus inclusive, où l’équilibre hommes-femmes devient un moteur de changement pour la protection des écosystèmes et la valorisation des savoirs locaux par rapport aux enjeux liés au changement climatique, au braconnage, à la transhumance mal organisée, aux conflits homme-faune, à l’exploitation forestière illégale, etc.
L’occasion pour Jules Doret Ndongo, le ministre des Forêts et de la Faune de rappeler les défis à relever par les nouveaux responsables de son ministère. Une équipe qui compte cinq femmes dont Maha Ngalie, directrice de la Faune et des Aires protégées et Delphine Erem Bolabo, conseillère technique. Le secteur Forêt-Faune, troisième levier de la stratégie nationale de développement 2020-2030 a enregistré des évolutions ces derniers temps avec l’effectivité du système informatique de gestion des informations de deuxième génération (SIGIF2) et la loi forestière de 2024 qui renforce la gouvernance dans ce domaine. Il faut noter que malgré les difficultés dues aux problèmes d’accès à Internet et à la mise à jour des données à temps réel, le Minfof a souvent présenter le SIGIF2 comme un outil qui contribué à une augmentation de l'enregistrement des produits forestiers, une amélioration de la maîtrise de la production et une diminution potentielle de la fraude.
Les promus installés le 19 septembre connaissent les attentes, puisqu’ils travaillent déjà au ministère des Forêts et de la Faune depuis des années à l’instar de Jean Daniel Mendomo Biang, ingénieur des eaux et forêts, promu aux fonctions de Directeur des forêts, qui occupait le poste de sous-directeur des inventaires et des aménagements forestiers.
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