Les participants venus du Cameroun se sont retrouvés le 22 octobre à Conakry, autour du Directeur de la santé familiale au Minsanté.
Par Adrienne Engono Moussang, à Conakry
Les participants venus du Cameroun se sont retrouvés le 22 octobre à Conakry, autour du Directeur de la santé familiale au Minsanté.
Par Adrienne Engono Moussang, à Conakry
Les questions de santé en général et de santé sexuelle et reproductive interpellent tout un chacun de nous. Et elles méritent d'être adressées et traitées de façon holistique. En plus le dynamisme de la société civile camerounaise n'est plus à démontrer. D'où sa forte présence au Dialogue africain sur la santé sexuelle et reproductive (DASAF 2025) qui se déroule jusqu'au 23 octobre 2025 à Conakry en Guinée.
Les participants camerounais viennent de diverses organisations avec des expériences diversifiées et riches. Capitaliser cette diversité et cette richesse peut aider à améliorer la situation des DSSR au Cameroun. Le Dr Zacheus Ebonge Nanje, Directeur de la santé familiale au ministère de la Santé publique (Minsanté) qui le comprend ainsi, a saisi l'occasion de cette présente et a improvisé une concertation le 22 octobre à Conakry à laquelle ont pris part treize personne.
Le Directeur de la santé familiale a souhaité qu'à partir de ce que les uns et les autres vont apprendre du DASAF, une dynamique de groupe puisse voir le jour afin de voir comment faire évoluer la démarche pour pourquoi pas, la proposition d’un avant-projet de loi sur l'avortement sécurisé. Le Cameroun a déjà une législation sur la question mais elle demande à être arrimée au contexte national ; prendre en compte par exemple l’inceste. Le Dr Zacheus Ebonge Nanje a souhaité que tout le travail se fasse dans le respect de la démarche nationale.
Cette rencontre a été saluée par les responsables des organisations de la société civile et des organisations non-gouvernementale qui y ont pris part. A l’instar de Didier Fotsing, point focal du mouvement ODAS Afrique centrale qui s'est réjoui de cette main tendue qui cadre avec la politique de fonctionnement dudit mouvement, organisateur du DASAF. Le même sentiment a été partagé par le responsable de programme à l’Association camerounaise pour le bien-être familial (CAMNAFAW), Guy Martial Mendo et Viviane Tatih, Présidente de l'ONG Sourire de femmes, spécialisée dans l'accompagnement holistique des victimes des violences basées sur le genre (VBG).
Rappelons que les discours d’ouverture du DASAF ont été une invite à l’action face à l’urgence du fait des chiffres alarmants des décès dus aux avortements non sécurisés enregistrés en Afrique. 16000 vies ôtées chaque année, avec 60% de victimes âgées de moins de 25 ans.
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