Tels sont des recommandations du partage d’expériences entre le Benin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo, Madagascar et le Niger le 22 octobre au DASAF 2025 reconnaissent.
Par Adrienne Engono Moussang, à Conakry
Tels sont des recommandations du partage d’expériences entre le Benin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo, Madagascar et le Niger le 22 octobre au DASAF 2025 reconnaissent.
Par Adrienne Engono Moussang, à Conakry
La troisième édition du Dialogue sur la santé sexuelle et reproductive Afrique francophone (DASAF 2025) se poursuit au Radisson Blu Hotel de Conakry en Guinée. En ouverture de cette deuxième journée, une plénière de partage d’expériences entre le Benin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo, Madagascar et le Niger. Il est revenu que le dialogue et le plaidoyer sont incontournables pour aboutir à des solutions salutaires pour les droits sexuels et la santé de reproduction. Des exemples ont appuyé cette approche ;
Présent dans le panel, Guy Martial Mendo, chargé de programme à l’Association camerounaise pour le bien-être familial (CAMNAFAW) a représenté le Cameroun dans ce panel. Selon ce dernier, le plaidoyer engagé avec le Centre ODAS (Organisation pour le dialogue sur l’avortement sécurisé en Afrique francophone) a donné lieu à une plénière à l’Assemblée nationale camerounaise. Rencontre à laquelle a activement pris part le ministre délégué au ministre de la Justice Garde de seaux, Jean De Dieu Momo, qui a annoncé une possible adaptation de la loi camerounaise au contexte actuelle. Il faut dire que jusqu’ici, le code pénal du Cameroun autorise l’accès à l’avortement médicalisé en cas de menace de la santé de la mère ou de viol.
Le besoin est commun se présente dans ces pays dont les représentants ont animé la plénière : « Il faut sauver des vies. » Et dans la majorité de ces Etats, des lois existent, même si parfois, elles restent restrictives. Des actes quelque fois osés sont alors posés. C’est le cas de l’histoire pathétique d’une mineure qui a bénéficié d’une interruption volontaire de grossesse suite à un viol en est une illustration, racontée par le panéliste venu de ce pays. Indique dans son témoignage que l’intervention a pu se faire grâce à la collaboration de la mère de la victime qui a courageusement dénoncé. Ce qui a suscité l’accompagnement de la société civile ainsi que de juristes et la mobilisation des médecins qui ont agi promptement, quand le fœtus avait treize semaines deux jours, quelques temps avant l’expiration du délai légalement prescrit qui est de 14 semaines.
Malgré l’issue positive, ce récit a suscité des interrogations quant au recours à la mobilisation des juristes alors qu’une loi autorisant l’avortement existe dans ce pays. L’on a pu comprendre que bien que la loi existe, elle ne suffit pas. Il faut recourir à la collaboration et plaidoyer grâce auxquels le Benin a pu obtenir le décret d’application de la loi, 19 ans après son vote, avec même un élargissement aux conditions d’avortement sécurisé. Le Niger, avec des arguments religieux et juridiques, a avancé sûrement vers l’intégration des viols et de l’inceste dans la liste des cas éligibles à l’avortement thérapeutique alors que seule la menace sur seule la santé de la mère et de l’enfant était jusque-là prise en considération. Madagascar continue d’espérer à un changement.
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